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La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a mis en place une obligation pour chaque entreprise et association de plus de 50 salariés, de réaliser tous les ans un index de l’égalité salariale Femmes-Hommes. Cet index vise à mesurer les inégalités salariales entre femmes et hommes. Il repose sur quatre indicateurs clés, évalués sur un total de 100 points.
Pour 2025, CIThéA Famille et Professionnel ayant atteint un effectif d’au moins 50 salariés, la réalisation de l’index est une obligation.

Voici les indicateurs :

  • Ecart de rémunération entre femmes et hommes : 0/40
    Ce chiffre s’explique par la structure des effectifs et des postes occupés au sein de CIThéA Famille et Professionnel. En effet, la majorité de nos postes occupés sont des postes de psychologues occupés à 90% par des femmes.  La sur représentation de la population féminine entraîne un écart de rémunération en faveur des femmes.
  • Ecart d’augmentation : 35/35
    Ce chiffre nous indique qu’il n’y a pas eu d’écart significatif dans les augmentations qui ont été faite.
  • Pourcentage de salariée ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé maternité : 15/15
    Ce chiffre nous indique que les augmentations même lors des congés maternités sont parfaitement respectées par le groupement.
  • Nombre de salarié du sexe sous représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations : 5/10
    Cet indice sur la moyenne est lié au fait que sur les 10 salariés percevant les plus hauts salaires, 8 sont des femmes.

Ce qui nous donne un total de 55/100. Ce chiffre s’explique par la structure des effectifs et des postes occupés au sein de CIThéA Famille et Professionnel. En effet, la majorité de nos postes occupés sont des postes de psychologues occupés à 90% par des femmes.  La sur représentation de la population féminine entraîne un écart de rémunération en faveur des femmes.
En matière de préconisation, le Groupement Associatif CIThéA tient à rappeler la responsabilité de l’Etat face aux défis de nos professions et dans notre secteur. La responsabilité de la France est conséquente quant aux représentations genrées des professions, son incapacité à mobiliser des nouvelles générations dans le cadre de Parcour’Sup, la répartition 10% hommes / 90% femmes dans les parcours universitaires de psychologues, 3% hommes / 97% femmes en médiation familiale et de 52% hommes / 48% femmes chez les éducateurs. Dans un contexte, de délégation de missions de service sous payées avec 40% de professionnel manquant, utiliser un indice d’égalité pour les hommes dans le cas de nos associations lorsque la responsabilité incombe entièrement à l’Etat et aux collectivités relève d’agissements délétères intentionnels. Les fédérations auxquels nous sommes affiliées comme pour les syndicats employeurs usent de toutes leurs ressources afin que cette réalité cesse et permettent de modifier la cartographie homme/femme.